A quai à Stavanger. |
Le 14e Dalai Lama, Tenzin Gyatzo, a laissé ses empreintes à Stavanger. |
En flânant dans Gamle Stavanger. |
Cette alchimie de traditionnel (voire rustique) et de contemporain ne choque personne et l’on ressent toute l’atmosphère nordique qui tourne autour du bien être et du bien vivre.
Au musée du pétrole. |
En une heure et demie, nous apprenons (presque) tout ce qu’il faut savoir de l’or noir, qui fait aujourd’hui la richesse du pays, lequel occupe le 18e rang des pays exportateurs de pétrole et l’un des premiers de gaz. C’est très bien fait (tout en anglais) même si ça manque peut-être un peu d’animations interactives. Des films complètent la présentation des maquettes de plateformes pétrolières. Sortis de là, nous avons le temps de faire un dernier petit tour du quartier avant de remonter dans le bateau.
Après avoir mangé au self, nous
avons profité d’une visite des cuisines du navire, au pont 3, pour en apprendre
un peu plus sur l’organisation du paquebot. Une mécanique bien huilée on
l’a dit qui permet aux 150 serveurs de servir en un temps record les 3150
passagers qui l’occupent cette semaine. Alors qu’Agnès s’attèle à la rédaction
de ces pages de journal de bord, les garçons ont repris le
chemin de la salle de sport. A 17
heures, nouvelle conférence sur les coulisses du bateau. C’est
instructif même si la sauce a un petit goût de greenwashing. Tout est
recyclé : les canettes, le carton, les déchets organiques (ils sont brûlés pour produire de l’énergie qui sert à chauffer l’eau en cuisine). L’eau est
partiellement désalinisée, les eaux grises et noires sont retraitées avant
d’être rejetées. Bref tout serait parfait si ce n’était les conditions de
travail d’une partie des 912 membres de l’équipage. Employés sur des
contrats de 6 à 8 mois, payés sur la base du smic italien, ils effectuent 11
heures de travail par jour sept jours sur sept… vivent à deux voir quatre par
cabine sans hublot et pour certains la vie ne doit vraiment pas être drôle, notamment celle
des employés des cuisines qui font du travail posté (huit mois de plonge, ou
huit mois de pâtes), ou de la laverie qui non seulement ne voient jamais le
soleil, au niveau -1 ou -2, travaillent en plus dans une chaleur étouffante… C’est le
gros revers de cette croisière de rêve…
Un peu moins dupe, toute la famille se retrouve autour
du repas aux accents italiens avec musique, farandole et spectacle des
serveurs. La journée se termine sur une nouvelle partie de cartes avant d’aller tous
faire dodo.
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