Dans le ventre de Grand Central

Notre Jumbo à l'arrivée à JFK.

Chiche ! 

C’est un peu comme ça que ce voyage a débuté. 

New York, la mégapole américaine peuplait nos rêves… et nous effrayait aussi par sa démesure… C’est presque par défi, mais avec pas mal d’appréhension au moment de faire les nombreux clics de réservation que nous avons construit notre voyage. Ce serait donc pour nous un avril à New York, une semaine bien remplie qui nous a permis d’arpenter quelques-uns des lieux mythiques de la Grosse Pomme, en en laissant plein d’autres derrière nous pour un prochain voyage… 

Nous avons encore une fois tout réservé par internet, l’avion et l’hôtel, très tôt également (novembre pour un départ en avril), prévoyant d’acheter sur place le City pass qui permet d’accéder avec des réduc à de nombreuses attractions ou musées. 

Du coup, l’attente a été longue et nous a permis de lire et relire les guides de voyages (Le Routard et le Guide Hachette), de glaner sur le net les infos et les bons plans. 

Cette aventure a donc débuté, tôt le matin, un certain 12 avril 2008… 

Une autre planète ?

peuplée d'ovnis ?

 

C'est Soleil vert ?

Depuis le bus qui conduit à Manhattan.

Direction l’aéroport pour un vol d’une dizaine d’heure sans compter l’escale à Francfort. Nous avons débarqué en milieu d’après midi à John Fitzgerald Kennedy, sous un ciel plombé, la pluie venant de tomber. Premier passage mémorable à l’immigration puis à la douane américaine, peuplées comme chacun sait de ce que les Etats-Unis comptent de plus aimables. A croire que ces fonctionnaires dans doute mal payés mettent un point d’honneur à vous faire regretter l’achat de votre billet d’avion. Ce tourment passé, les bagages récupérés, nous avons pris un bus pour gagner Manhattan. Un trajet de trois quart d’heures qui permet de se rendre graduellement compte que nous sommes enfin, vrai de vrai, en Amérique ! Bon, au début, ça ne change pas trop d’une banlieue européenne, la même grisaille, sauf, que de-ci delà surgissent à l’horizon de drôles de formes (un globe terrestre au loin dans le Queens), une centrale thermique perdue au milieu d’un cimetière gigantesque… et puis enfin c’est la forêt de gratte-ciels qui nous absorbe. 

Sur Park avenue, au fond Grand Central et l'imposant MetLife.

Le choc (le premier d’une longue série) ! On finit par stopper le long d’une longue faille de buildings, dans Lexington avenue. Idéalement placé, notre hôtel est à deux pas. Le Murray Hill East Suites où nous avons réservé est en effet situé au 149 East 39th street. Nous y trainons nos valises, pressés de découvrir notre hébergement. Nous ne serons pas déçus. Certes la déco n’est pas vraiment tendance, mais l’ensemble est propre et surtout spacieux. Pour nous quatre nous avons une chambre (avec deux lits king size), un séjour, une cuisine, une salle de bain, et une vue sur les immeubles du nord de Manhattan. Bref le grand confort. 

L'immeuble des Nations Unies.

Dans le parc de l'Onu.

Pour autant, nous décidons de profiter de la fin d’après-midi pour découvrir le quartier, histoire d’y prendre nos marques. En descendant la 39e vers l’est, puis en remontant vers le nord sur 1st avenue, nous arrivons très naturellement sur l’immeuble des Nations Unies en bordure de l’East River. L’occasion déjà de croiser quelques surprenantes architectures. Le parc de l’Onu est orné de sculptures symboliques. 

La pointe du Chrysler Building.

Nos pérégrinations nous permettent de photographier notre premier limo king size elle aussi, et d’admirer la silhouette du Chrysler Building. Nous reprenons par la 47e puis redescendons par Park Avenue pour tomber sur MetLife Building et Grand Central Terminal, l’immense gare centrale (qui a dû servir de décors pour bons nombres de films mais ne me demandez pas lesquels) où nous ferons une découverte capitale, osons le mot, pour le reste de notre séjour. 

La très fameuse Grand Central Terminal.

Les sous-sols de la gare abritent un dining concourse, lui aussi immense, où l’on peut acheter en sortant du bureau et avant de rentrer chez soi, c’est le principe, de quoi manger. Et comme on est à New York, il y en a pour tous les goûts : cuisines japonaises, indiennes, mexicaines, chinoises, italiennes et d’autres moins bien identifiées ! C’est ici que nous feront le plein tous les soirs avant de rentrer pique-niquer comme des rois (mais totalement HS) dans notre séjour salle à manger. D’ailleurs c’est ce que nous ferons dès ce premier jour. A GCT, on peut aussi acheter tout ce qu’il faut pour le petit-déjeuner, des tas de gâteaux nappés de crèmes aux couleurs ahurissantes, des pretzels, des bagels et des muffins de toutes sortes. C’est là aussi que nous ferons régulièrement nos emplettes pour des petits-déjeuners bien consistants ! 

La nuit tombée, nous sommes rentrés fourbus à notre hôtel, et après un magistral souper chinois, nous avons tous sombré pour un repos bien mérité, après toutes ces heures de vol et cette première belle balade dans l’East side.