vendredi 2 juillet 2010

Envol pour Las Vegas

CA Y EST, le jour tant attendu est arrivé.
Nous voilà partis à l’aéroport, tous les quatre entassés dans la Ford Fiesta, des valises plein le coffre, avec au moins 3 heures d’avance sur l’horaire, histoire de ne pas stresser si un coup dur nous arrivait sur le trajet (crevaison, embouteillage, réveil impromptu du volcan islandais, on ne sait jamais !).

Hilton, 22e étage : vue sur la
Stratosphere Tower.
L’enregistrement des bagages est une simple formalité, il est vrai que l’on s’est enregistré en ligne, la veille et nous avons déjà nos cartes d’embarquement. Contrôles de police passés, on embarque après une courte attente.

C’est dans l’avion finalement que nous allons connaître nos premiers désagréments. Les vents forts qui soufflent sur Heathrow retardent notre départ et c’est donc avec une heure de retard que nous décollerons de Toulouse dans un A319. Pas de problème, notre correspondance pour Las Vegas nous laisse une marge substantielle (3 heures). 

Arrivés à Londres, une nouvelle attente commence, notre vol est prévu pour 16h10. Le terminal 5 où nous nous trouvons, est immense. Ce n’est pas la collation prise dans l’avion qui a rempli nos estomacs. Un complément s’avère donc nécessaire et c’est tout naturellement que nous nous dirigeons vers une enseigne à la consonance bien française (chez Prêt à manger) pour engloutir sur le pouce quelques sandwichs (£23 tout de même !). Enfin, nous sommes invités à embarquer dans un Boeing 777. Après une heure d’attente sur le tarmac notre avion, chauffé à blanc (clim inopérante), décolle enfin sans plus d’explication.


10h15 : c’est la durée prévue de notre vol, et même si British Airways nous soigne à bord, c’est quand même très très long. De l’autre côté des hublots, alors que nous volons vers l’ouest, le jour ne semble jamais finir. Nous débarquons à 19h15 heures locales. Au passage le peu que nous avons aperçu de Las Vegas lors de l’atterrissage est magnifique : une ville surgie du désert, entourée de montagnes pelées. Magique.

Les formalités d’entrée sur le territoire américain ont été simplifiées grâce à l’ESTA (formulaire que l’on remplit aujourd’hui en ligne). Tout se passe super bien jusqu’au moment où l’officier invite Patrick à le suivre dans un petit bureau… pour vérifications mais on ne saura pas de quoi. Petite angoisse passagère ! Il eut été trop bête de se faire refouler sitôt arrivé. 

Après récupération des bagages (ouf, ils sont tous là), on sort du terminal 2 de MacCarran Airport ; à l’extérieur la très forte chaleur qui règne nous laisse imaginer ce que nous allons endurer par la suite. 

Le soir commence enfin à tomber. Direction le car rental pour récupérer, moyennant une surcharge de 420 $ un SUV king size. La caissière, qui enregistre notre prise en charge du véhicule, parle quelques mots de français et nous souhaite bonne chance (de l’humour ?). 

Après un premier tour de quartier dans un imposant 4x4 de marque Kia à la boîte de vitesses automatique récalcitrante, on revient dare dare au car rental, pour prendre finalement un modèle plus standard mais tout aussi imposant : un Dodge Journey. 

Enfin, direction le centre ville pour trouver l’hôtel Hilton, notre hébergement pour la nuit (on aurait pu choisir pire). 

Nouvelle angoisse, il fait nuit et le Strip (Las Vegas Boulevard, l'artère principale où sont concentrés les hôtels casinos) est bondé. On finit enfin par arriver, vers près de 22 heures. L’hôtel casino est bruyant et le choc est rude pour les quatre voyageurs éreintés que nous sommes (malgré l’heure, ça grouille de monde, comme dans une fourmilière, autour des machines à sous, la musique est assourdissante, et les néons sont partout). 

Check in rapide à la réception de l’hôtel, enfin la chambre (au 22e étage) : une vraie glacière. Puis rideau, ivres de fatigue après cette journée de plus de 30h. Nous n’avons même plus faim, sauf Vincent qui s’enfile des M&Ms achetés dans le couloir de l’hôtel. Fin du premier épisode.



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